Monique Hébert fonds
En 1981, Monique Hébert compléta un Baccalauréat es arts à l’Université du Québec à Montréal. Elle compléta en 1987 une maîtrise es arts à l’Université du Manitoba. En 1994 elle recevait son doctorat en histoire de l’Université du Manitoba ayant complété sa thèse sur la contribution des Franco-manitobaines à la survie de la communauté de 1916 à 1947. Dès 1982, elle commençait une carrière dans l’enseignement au Manitoba, d’abord aux niveaux secondaire et pré-secondaire au Collège Saint-Jean-Baptiste et au Selkirk Junior High (1982 à 1990) puis de 1994 à 1995 au secondaire et pré-secondaire de l'École communautaire Aurèle-Lemoine. Pendant ce temps elle a été active au sein de nombreux organisme et a, entre autres, été présidente du Réseau national action éducation femmes, présidente des Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba (1990 à 1992), et membre de Pluri-Elles, Réseau, du Manitoba Teacher’s Society, de l’Institut de recherches et études féministes et du Women’s Historians and History of Women in Manitoba. Elle enseigna aussi à l’Université d’Ottawa et à l’Université du Québec à Hull. Elle est décédée en 1999. Au cours de sa carrière elle a administré deux projets d’histoire orale, soit un avec la Ville de Beloeil (Québec) et l’autre avec la Société historique de Saint-Boniface sur le rôle des Franco-manitobaines dans la survie de la communauté. Son fonds comprend des documents produits au cours de ses recherches portant sur les Franco-protestants du Québec et sur les femmes franco-manitobaines (1976-1998). Ses recherches sur les femmes franco-manitobaines ont servi à rédiger sa thèse pour remplir les exigences en vue de l’obtention d’un doctorat de l’Université du Manitoba. Les documents ainsi produits comprennent des notes de recherche, des photocopies de documents des archives de l’Association d’éducation des Canadiens-Français du Manitoba (dont des copies des rapports de visiteur et de la correspondance); de la correspondance au sujet de la thèse (avec sa directrice); des compilations de données; d’autres documents de recherche (en large partie des photocopies d’articles) et des cassettes sonores d’entrevues avec des femmes franco-manitobaines (y compris des sommaires et les ententes de dépôt et d’accès). (57 cm et 3 cartes) On y trouve donc 43 cassettes sonores fruit d’un projet d’histoire orale sous l’égide de la Société historique de Saint-Boniface. Des sommaires détaillés des entrevues les accompagnent.